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CIM-HPA participe à la lutte contre l’endométriose.

En accord avec la stratégie nationale de lutte contre l’endométriose (février 2022), notre centre participe au pôle territorial EndoSud de lutte contre l’endométriose. L’objectif de ce pôle expert est de garantir un accès optimal aux soins pour les femmes atteintes d’endométriose et de réduire le délai pour établir le diagnostic de la maladie. Les radiologues réalisent les examens d’imagerie spécialisée et participent aux réunions de concertation pluridisciplinaires (RCP) aux cotés des gynécologues.

Site internet EndoSud :création en cours

Site internet Resendo : www.resendo.fr

Le bilan d’imagerie repose sur deux modalités différentes et complémentaires. La principale est l’IRM pelvienne, la seconde est l’échographie pelvienne.

IRM pelvienne : l’IRM (Imagerie par Résonance Magnétique) pelvienne est un examen non irradiant permettant la réalisation d’images du pelvis (bas ventre) grâce à l’application d’un champ magnétique. L’examen est indolore et dure entre 10 et 15 minutes en position allongée. L’examen nécessite une préparation du rectum par un lavement avant l’examen, afin que l’ampoule rectale soit vidée de ses matières et que la qualité d’exploration du pelvis soit améliorée. Dans la grande majorité des cas, il n’est pas nécessaire de faire une injection intraveineuse de produit de contraste ou de disposer un gel dans le vagin pour le déplisser.

Échographie pelvienne : l’échographie pelvienne est un examen non irradiant reposant sur la technique des ultrasons. L’examen, d’une durée de 10 à 15 minutes, est réalisé en position allongée puis en position gynécologique, avec une sonde dite endocavitaire (disposée dans le vagin) pour s’approcher des organes pelviens à analyser (utérus, ovaires, trompes, etc.). Cet examen peut être sensible, notamment s’il existe une endométriose inflammatoire.  

Comprendre l'endométriose

  • Qu’est-ce que l’endométriose ? 

    L’endométriose est une maladie gynécologique chronique qui concerne une femme en âge de procréer sur dix. Cette maladie est liée à la présence de tissu endometrial (l’endomètre correspond à la couche interne de l’utérus) en dehors de la cavité́ utérine. Pendant les règles (ou menstruations), une majeure partie de l’endomètre est éliminé.
    Or, le tissu endométriosique anormalement situé à l’extérieur de la cavité utérine persiste après les règles et réagit aux variations hormonales générées lors du cycle menstruel. Cela provoque aux endroits où il se trouve des saignements, des nodules, des kystes, ainsi que des inflammations et des tissus cicatriciels pouvant toucher les organes avoisinants (ovaires, trompes, paramètres, vagin, vessie, rectum, etc.). 
    Les causes de l’endométriose sont mal connues, multifactorielles, associant des facteurs directement liés aux menstruations à des facteurs génétiques et environnementaux.
    Jusqu’à présent en France, le délai moyen pour aboutir au diagnostic de l’endométriose est de sept ans.
    Certaines formes d’endométriose sévère sont aujourd’hui reconnues comme des affections de longue durée (dispositif ALD 31).

  • Quels sont les symptômes de l’endométriose ?

    Les symptômes de l’endométriose sont variables et plus ou moins intenses d’une patiente à l’autre, et apparaissent généralement à l’adolescence. Ces symptômes altèrent la qualité de vie des femmes atteintes. 
    Pendant les règles : les règles douloureuses (dysménorrhées) sont le principal et le plus précoce des symptômes douloureux. Il n’est pas normal, pour une femme, de souffrir de ces douleurs menstruelles.  
    En dehors des règles : l’endométriose peut générer des douleurs pelviennes et abdominales quotidiennes et intermittentes. Il peut notamment exister des douleurs pendant les rapports sexuels (dyspareunies). D’autres symptômes peuvent également être rencontrés (troubles urinaires, troubles digestifs comme des douleurs à la défécation).
    Enfin, l’endométriose est la première cause d’infertilité en France. On estime qu’environ 40 % des femmes atteintes d’endométriose présentent des problèmes de fertilité, et qu’environ 50 % des femmes infertiles seraient porteuses d’endométriose. En effet, certaines femmes atteintes d’endométriose ne présentent pas de symptômes (asymptomatiques), ce qui peut expliquer la complexité et un délai allongé pour aboutir au diagnostic.

  • Comment faire le diagnostic de l’endométriose en imagerie ?

    Dans l’endométriose, l’objectif de l’imagerie médicale est double :

    1. Faire le diagnostic positif de l’endométriose : mettre en évidence les localisations anormales de tissu endométriosique en dehors de la cavité utérine (ovaires : nodules d’endométriose ou endométriomes, ligaments de fixation de l’utérus ou endométriose pelvienne profonde, cavité péritonéale ou endométriose péritonéale superficielle). 
    2. Faire le diagnostic des complications de l’endométriose : rechercher des atteintes altérant les fonctions normales du corps, par exemple la compression des trompes (hydrosalpinx) altérant la fonction de reproduction ; la compression des uretères altérant le fonctionnement normal des reins ; atteinte de la vessie et du rectum altérant la qualité de vie lors des mictions et des défécations, etc.
    3. Faire le diagnostic différentiel, c’est-à-dire rechercher d’autres maladies pouvant expliquer les symptômes.