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Un engagement depuis de nombreuses années

Dès 2009, le centre d’imagerie médicale de l’Hôpital Privé d’Antony innove en installant pour la première fois dans un centre privé un mammographe avec tomosynthèse (3D). Cette technologie permet de dépister 40% de petits cancers du sein en plus.

Puis nous avons créé un pôle d’imagerie de la femme visant à proposer aux patientes un cadre intime, paisible et discret, afin de réaliser leurs examens dans les meilleures conditions et diminuer le stress engendré par ces explorations. Dans certains cas, les équipes peuvent être amenées à proposer une auto compression par la patiente sous contrôle de la manipulatrice en cas d’importante appréhension de l’examen.

Nous les accueillons dans une salle d’attente dédiée et elles sont accompagnées personnellement par une équipe dynamique et spécialisée sur des équipements de haute technologie : 2 mammographes Hologic à Tomosynthèse, 2 échographes Philips EPIQ, un Mammotome et deux IRM 1.5T et 3T Siemens.

Ainsi, l’ensemble des examens mammaires sont accessibles à nos patientes : mammographie, échographie, IRM, micro biopsie, macro biopsie, biopsie sous IRM, galactographie, pose de repères chirurgicaux, pose de clips. Nos équipes sont par ailleurs formées aux campagnes organisées de dépistages, participent au staff hebdomadaire pluridisciplinaire de pathologies mammaires et à de nombreux protocoles de recherche en collaboration avec l’IGR (MyPeBS, MammoRisk, OTD, Debiopharm…).

Enfin, nos équipes sont formées à l’hypnose conversationnelle qui pourra vous être proposée lors de votre prise en charge.

  • Mammographie

    La mammographie est une radiographie des seins. Elle est l’examen de référence de dépistage du cancer du sein.

    Il peut s’agir :

    - d’une mammographie de dépistage, conseillée aux femmes à partir de 40 ans ou plus tôt si les antécédents familiaux l’y incitent, et proposée tous les 2 ans par le programme national de dépistage organisé du cancer du sein .

    - ou d’une mammographie de diagnostic, réalisée lorsqu’une patiente présente des symptômes (tuméfaction dans le sein, rougeur, écoulement par le mamelon, anomalie de la peau, par exemple)

  • L’angiomammographie

    L’angiomammographie est une mammographie numérique 2D avec une injection intraveineuse de produit de contraste iodé, permettant de détecter l’angiogénèse tumorale mammaire. En effet, le tissu tumoral est plus perméable à l’agent de contraste injecté que le tissu normal du sein : c’est le rehaussement tumoral.

    Ses indications validées par la Haute Autorité de Santé sont les suivantes :

    • Bilan d’extension locorégional du cancer du sein (taille tumorale, recherche d’autres lésions) avant traitement : performance similaire à celle de l’IRM. Intérêt pour les patientes ayant une contre- indication à l’IRM mammaire (claustrophobie, pace maker, allergie au gadolinium)

    • Impasse diagnostique : patiente symptomatique (douleur, masse palpable) sans anomalie retrouvée en mammographie conventionnelle et échographie

    • Evaluation de la réponse tumorale sous chimiothérapie néoadjuvante :performance comparable à celle de l’IRM

    Ses contre-indications sont l’allergie aux produits de contraste iodé et l’insuffisance rénale sévère.

    Dans le cadre de votre examen sénologique, le radiologue sera éventuellement amené à vous proposer cet examen en complément du bilan mammoéchographique standard s’il le juge nécessaire.

  • La compression, préambule à la qualité...

    Pour obtenir une mammographie de bonne qualité, chaque sein est successivement comprimé entre deux plaques par la manipulatrice, qui ajuste progressivement et avec le plus de prudence possible cette compression à l’aide d’une pédale.

    Certaines patientes ressentent néanmoins de façon douloureuse cette compression, ou appréhendent fortement cet examen en raison de cette étape pourtant nécessaire. Il est alors possible, sous contrôle de la manipulatrice, que la patiente elle-même ajuste la compression en commandant la pédale dédiée, ce qui permet de mieux contrôler la douleur qui en résulte. Il s’agit de l’autocompression.

  • L'échographie

    La mammographie peut donner lieu à un complément par échographie mammaire si le radiologue le juge nécessaire (seins denses, anomalie mammographique par exemple)

  • Plus d'explications

    Pour plus de détails sur la mammographie, l’échographie mammaire, l’IRM mammaire, et les biopsies, vous pouvez également consulter le site très complet de l’Institut National du Cancer (https://www.e-cancer.fr)

    Retrouvez également nos explications sur la biopsie mamaire percutanée

Quelques précisions sur la biopsie et sa réalisation dans notre structure
  • Qu’est ce qu’une biopsie ?

    Une biopsie percutanée est un geste réalisé par un médecin radiologue. Elle consiste à prélever des fragments de tissu au niveau d’une anomalie du sein à l’aide d’une aiguille à travers la peau.
    Les fragments de tissu prélevés sont envoyés au laboratoire d’anatomocytopathologie où ils sont analysés par un médecin spécialiste qui déterminera si la lésion est cancéreuse et en identifiera la nature pour orienter les médecins sur le choix du traitement.
  • La prise de rendez-vous

    Une biopsie mammaire implique deux rendez-vous en radiologie:

    - un rendez-vous de biopsie proprement dit, pour lequel il faut compter environ 2h de présence en moyenne dans le service d’imagerie, la durée du geste variant de 30 minutes à 1h environ en fonction de la technique retenue

    - un second rendez-vous une semaine après le précédent, dit de contrôle post-biopsie, au cours duquel le radiologue reçoit la patiente pour l’examiner, s’assurer que les suites locales du geste sont simples, réaliser en fonction des cas une échographie ou des clichés de mammographie . C’est au cours de ce rendez-vous que le radiologue donnera les résultats de la biopsie à la patiente. Il lui expliquera alors la proposition thérapeutique qui va lui être faite en fonction de la nature de la lésion qui a été diagnostiquée.

    Lors de la prise de rendez-vous, il vous sera systématiquement demandé de préciser :

    - si vous présentez des allergies (anesthésiques locaux, pansements, désinfectants bétadinés par exemple)

    - si vous suivez un traitement anticoagulant ou antiaggrégant (Aspirine compris), qui devra être suspendu avant la biopsie avec l’accord de votre médecin

  • Déroulement de la biopsie

    Quel que soit le mode de guidage, une désinfection cutanée rigoureuse est tout d’abord effectuée. Puis une anesthésie locale est systématiquement réalisée dans la zone qui fera l’objet des prélèvements. En fonction de la susceptibilité de chaque patiente à la douleur, le radiologue peut être amené à réitérer cette anesthésie locale si nécessaire.

    En fonction du diamètre de l’aiguille et du système de prélèvements utilisé on parle de microbiopsies (diamètre entre 3 et 5mm, système à « pistolet » avec un bruit de déclic lors des prélèvements, uniquement réalisable sous échographie) ou de macrobiopsies par aspiration (diamètre entre 5 et 10mm, aiguille reliée à un système d’aspiration, système pouvant être utilisé quel que soit le mode de guidage de la biopsie : échographie, stéréotaxie, IRM)

     En fin de procédure, il est parfois placé un clip en titane au niveau du site biopsié, si la lésion n’est plus visible après prélèvements lors d’une biopsie échoguidée ou stéréotaxique, et de façon systématique après biopsies sous IRM. Ce clip servira de point de repère pour une éventuelle intervention ultérieure si la biopsie révélait une lésion nécessitant un geste chirurgical. Si aucun geste chirurgical n’est nécessaire, ce clip sera retrouvé lors des prochains examens sans conséquence particulière pour la patiente.

     

  • Le guidage...

    Plusieurs modes de guidages de l’aiguille vers la lésion cible sont possibles en fonction de la modalité d’imagerie permettant de visualiser l’anomalie :

    guidage échographique (biopsies échoguidée) : le radiologue réalise les prélèvements sur une cible visible en échographie. Il s’aide de l’échographie en temps réel pour surveiller la progression de l’aiguille jusqu’à sa cible.

    guidage stéréotaxique : la biopsie est réalisée sous mammographie pour une lésion qui est visible par cette modalité (par exemple des microcalcifications). La patiente sera installée en position allongée, le sein retenu comprimé lors de la procédure, permettant de déterminer la position exacte de la cible et un guidage très précis des prélèvements.

    guidage IRM : cette technique est proposée lorsque la lésion n’est visible qu’à l’IRM. La patiente est installée comme pour toute IRM mammaire : après avoir été perfusée pour une injection intraveineuse de produit de contraste (Chélates de Gadolinium), elle est positionnée allongée sur le ventre, les seins placés dans l’antenne dédiée à cet examen. Une grille de repérage est placée contre le côté externe du sein faisant l’objet de la biopsie. Des images sont tout d’abord réalisées permettant au radiologue de repérer la lésion, et de la cibler par un logiciel spécifique permettant un guidage millimétrique du geste.

  • Après la biopsie

    Il est fréquent que la patiente ressente une douleur locale durant les 72 premières heures suivant le geste, qui peut être traitée par antalgique simple (Paracétamol)

    Dans certains cas, une tuméfaction plus ou moins importante, associée à une coloration bleutée de la peau en regard ou à des signes inflammatoires (rougeur) peut survenir, traduisant la constitution d’un hématome ou plus rarement d’un abcès dans le sein. Si la patiente présente un de ces signes, elle doit revoir son médecin (radiologie ou médecin traitant) pour qu’un traitement adapté soit mis en route.